Eraserhead - David Lynch

Avec Jack Nance, Charlotte Stewart, Allen Joseph

(interdit au moins de 16 ans)

Synopsis :
Un homme est abandonné par son amie qui lui laisse la charge d'un enfant prématuré, fruit de leur union. Il s'enfonce dans un univers fantasmatique pour fuir cette cruelle réalité.


Critique :
Lynchien, ca veut tout dire. Quête de sens, d'horreur entre rêve et réalité. Ce n'est pas le genre de film que j'aime critiqué, je préfère débattre.

Kubrick était tombé sous le charme de ce long métrage. (L)




Une interprétation : je vois ce film comme une métaphore de la maladie (à la fois organique et psychologique). La maladie d'Henry, qui dans ses derniers moments de folies, repasse sa vie. Je pense que tout se passe dans la tête d'Henry. Le "bébé" représenterai la maladie en elle même, la souche. Lui, entre rêve et folie, lutte en imaginant un autre monde, où il devient maître de tuer les vers, le support qui transmet la maladie. La ville, les pièces, se sont des organes, parcourus de tuyaux veineux. Le désespoir le submerge, lorsque sa femme, lassée par sa maladie, le trompe avec un autre ( la voisine représenterait sa femme épanouie). J'ai fais une petite recherche, et pour l'homme des machines, ce serait l'image d'Henry (le vrai malade, qui lutte, et qui essaie de garder les commandes)
D'ailleurs, la seule issue, pour arrêter la maladie, c'est de se suicider. En somme, de s'avouer vaincu, d'où peut être cette tristesse palpable, à la fin, lorsqu'il découpe le prématuré.